Paradise comes at a price that I'm not prepared pay.

jeudi 20 octobre 2011

Bonjour

Et c'est parti pour un nouvel essai de blog sur une autre plateforme. Je pense que j'y serais jamais allée si deux amies ne m'en avait pas parlé.
Le premier article d’un blog sert normalement à se présenter, même si je n’en vois pas l’utilité vu que les personnes qui iront seront celles qui me connaissent assez pour savoir que j’en ai un ou au contraire des inconnus au bataillon qui sont arrivés par hasard ici. Je vais donc me plier au minimum à l’exercice (je sais pas du tout ce que je fais en fait, je suis à moitié malade et fatiguée, donc j’écris un peu n’importe quoi).
Donc. Que dire. Je n’ai pas une vie difficile, c’est sur, comparé à d’autres personnes habitant dans des contrées lointaines ou alors plus proches qu’on ose le penser. Je me dis d’ailleurs qu’il est complètement hypocrite de se plaindre, nous, alors que bien des gens espèrent être à notre place. Mais malheureusement l’esprit humain n’est pas si simple que ça, et j’en souffre comme tout le monde. Alors, je me dis que ma vie est complètement merdique. A 18 ans, je vis déjà selon le principe « métro-boulot-dodo ». Je n’ai pas l’impression qu’il se passe des choses ayant le mérite d’être retenues, écrites dans un journal. Les gens vont et viennent, me parlent de leurs vies, et la plupart du temps je les envie alors qu’il n’y a logiquement aucune raison à cela. Ils se plaignent de leurs situations, de leurs histoires, et je ne peux que les écouter, les consoler. Mais en retour, c’est le vide total. Rien à dire, ou alors toujours la même chose : « je fais ceci comme étude et j’en suis contente/déçue/onverrabiencommentçasepassera (rayer la mention inutile) ; oui je suis toujours célibataire ; non je n’ai rien à raconter ; oui moi ça va ». Et pendant que toutes mes amies vivent, je n’avance pas, je tourne en rond. J’ai l’impression de ne pas vivre, mais de survivre. Je me cherche des passions. Je suis déçue par celles que je trouve, et je finis par me dire qu’elles n’étaient que passagères. Ces pensées me renvoient alors dans mon coin, et je me mets à déprimer comme une conne. Je n’ai pas envie de dire ce que je pense aux personnes qui m’entourent gentiment, tellement je pourrais passer pour une dépressive, et lorsque je le fais, je le regrette immédiatement après. A l’écrit, c’est un peu mieux, j’ai moins de regrets, j’ai l’impression que mes paroles sont plus modérées et peuvent moins être prises de travers. Même si je m'exprime vraiment comme une vache. Meuh.
Ahh, l’esprit humain est vraiment débile.